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Par Clotilde Penet

Direction le Brésil pour la 4ème édition du festival Cultures d'Hivers avec la ville des Lilas. La soirée de lancement a eu lieu mardi 21 janvier, au centre culturel Jean Cocteau. L'occasion de découvrir oeuvres d'art visuel, rythmes envoûtants et capoeira. Même le maire des Lilas s'est essayé à cet art martial, sur fond de musique traditionnelle. 

Loin des clichés sur le Brésil, le festival Cultures d'Hivers met en lumière sa diversité culturelle et l'apport des cultures indienne, africaine et portugaise. De nombreux rendez-vous, musicaux, sportifs et culinaires, sont au programme pour s'évader et apprécier les multiples facettes métissées de ce géant d'Amérique Latine.

Quand on arrive au centre culturel, après avoir marché 5 minutes depuis Mairie des Lilas et apprécié un petit centre ville encore dynamique, une grande affiche annonce la couleur : vert et jaune sont au rendez-vous pour la 4ème édition des Cultures d'Hivers. Quelques pas plus loin, la "Pluie de Cordes" d'Anne Genard ajoute une couche de notes positives. La scupltrice a offert à la ville cet assemblage de matériaux divers entre cordes, tissus, clochettes et morceaux d'instruments.

Voyage émotif dans les motifs

En musique et dans la bonne humeur, une centaine de personnes étaient présentes au vernissage de l'exposition du peintre brésilien Pedro Valera. Elles ont découvert des dialogues entre différentes techniques, dans un monde de symboles et un univers poétique. Adhésif coloré, acrylique sur toile, un bon vieux stylo BIC ou encore de la sculpture sur papier… Pedro Varela met en lumière les forces sauvages d'une nature qui semble entrer en lutte. Le réel s'éclipse dans les motifs, le béton devient couleur.

© Clotilde Penet-2014

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Dans cette exposition, j'essaye de développer un monde tropical imaginaire. J'essaye de montrer des parties de moi. Comme je suis Brésilien, je crois que c'est aussi une partie du Brésil,  explique-t-il.

 

L'artiste plasticien construit un espace qui est le sien : son Brésil, tropical et harmonieux.

A découvrir à l'Espace culturel d'Anglemont, jusqu'au 1er mars.

 

Quand le Maire des Lilas se met à la Capoeira…

Maître Paulo Boa-Vida a présenté à deux reprises la capoeira, art martial né au Brésil et inspiré des peuples africains. C'est lui qui a proposé à la mairie de partir vers le Brésil cette année.

Dans un premier temps, c'est l'ouïe des spectateurs qui s'est laissée bercée par le son des berimbau, pandeiro, atabaque et agogo de l'équipe de capoeiristes.

J'ai voulu, avec cet évènement, privilégier les aspects méconnus de la culture brésilienne, notamment la présence africaine au Brésil et la présence amérindienne," annonce-t-il au micro. Car le mot "capoeira" vient des indiens, installés au Brésil depuis des milliers d'années. "On a voulu briser un peu les clichés, le déjà-vu," ajoute-t-il

 avant de remercier tous les contributeurs du projet.

Le Maire des Lilas, Daniel Guiraud, faisait partie intégrante de la soirée. Sous les yeux amusés des spectateurs, il a participé à une "roda" de capoeira (ronde que forment les capoeiristes lors des "jogos", les jeux).

© Clotilde Penet

Une très bonne note pour les quelques notes ! 

Des groupes de musique brésilienne ont ajouté une touche dépaysante à l'atmosphère. Alors que les présents savourent une Feijoada (plat populaire à base de haricots noirs, de riz et de viande de porc), Stéphane Lahaye, professeur de musique du centre culturel, monte sur scène accompagné de la chanteuse Moira. C'est mélodieux, c'est doux. C'est un voyage intérieur, qui ouvre vers l'extérieur.

Le Duo In Uno prend la relève. Giulia Tamanini au saxophone et Jose Ferreira à la guitare 7 cordes ont revisité les musiques de compositeurs brésiliens tels que Gismonti Assad, Guinga et Pixinguinha, en liant la traditionnelle "choro" à des sonorités plus modernes.

Ceci n'était qu'un avant-goût! L'évènement continue jusqu'au 12 février aux portes de Paris, avec la ville des Lilas et l'association Chamada de Angola. Retrouvez tout le programme ici, www.ville-leslilas.fr pour découvrir autrement ce pays d'une extrême richesse humaine, qui transcende l'unique organisation de la Coupe du Monde de Football.

 

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