MARDI 5 FEVRIER

19h Introduction du cycle Crimes et massacres coloniaux par Gilles Manceron, historien

La Dionyversité, Université Populaire de Saint Denis, accueille un cycle de 4 conférences sur le thème des Crimes et Massacres Coloniaux Bourse du travail de St Denis

9/11 rue Génin

Métro St Denis Porte de Paris

MARDI 12 FEVRIER

19h Cameroun : Assassinat de Ruben Um’Nyobe

avec Augusta Epanya de l’Union des Populations du Cameroun (UPC)

Dionyversité

9-11 rue St Génin

M° Porte de Paris

VENDREDI 15 FEVRIER :

18h30 SOIREE D’INAUGURATION de la Semaine au siège du PCF sous la coupole place du Colonel Fabien

INVITATION

Soirée inaugurale de la 8ème « Semaine anti-coloniale » initiée par l’association « Sortir du Colonialisme » en présence de représentants de nombreuses organisations.

Vendredi 15 février 2013 à partir de 18 H 30 au siège national du PCF

Durant cette soirée de présentation de la « Semaine », un hommage sera rendu aux trois femmes kurdes assassinées à Paris, avec la projection du film « EZ KURDIM » en présence des réalisateurs Antoine Laurent et Nicolas Bertrand.

Adresse : Siège du PCF / Entrée, 28 rue Mathurin Moreau / Espace Oscar Niemeyer / 75 019 Paris. Métro Colonel Fabien.

Contact : sylvie.jan@free.fr

Vendredi 15 & Samedi 16 à 20h Dimanche 17 à 16h

Théâtre : Et puis, nous passions le pantalon français Mise en scène de Philip Boulay

Avec le Collectif Quelques unes d’entre nous

A partir des témoignages, entretiens et récits tirés de l’oeuvre de Abdelmalek Sayad principalement dans La double absence

Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration

293, avenue Daumesnil

75012 Paris

SALON ANTICOLONIAL : 16 & 17 FEVRIER

La Bellevilloise

19-21 rue Boyer 75020 Paris Programme détaillé à la rubrique Salon.

LUNDI 18 FEVRIER

19h Colonialisme Environnemental (Plateforme Panafricaine)

avec Mireille Fanon Mendès-France

Salle des Expositions

8 rue de la Banque Paris 75002 M° Bourse

19h Racisme et travail :

Quelles réponses du mouvement social à la persistance de pratiques et représentations issues de la période coloniale ?

avec Nicolas Jounin sociologue

& des témoignages (à préciser)

Espace Louise Michel

42 ter rue des Cascades

75020 Paris

M° Jourdain

MARDI 19 FEVRIER

15 h Journée d’information sur la lutte des étudiant-e-s étranger-e-s pour la régularisation de tous et toutes les sans papier-e-s.

PROGRAMME COMPLET SOUS LA RUBRIQUE AUTOUR DE PARIS

Collectif des étudiant-e-s étranger-e-s de Paris 8

Université Paris 8

métro ligne 13 Saint-Denis université

 

19h La Dette Mécanismes et Enjeux

ATTENTION : Suite à un empêchement de dernière minute, la soirée sur la dette prévue Salle Jean Dame n’aura pas lieu. Sortir du Colonialisme présente toutes ses excuses au public.

19h Tunisie : Assassinat de Fahrat Hached par La Main Rouge

Dionyversité

9-11 rue St Génin

M° Porte de Paris

MERCREDI 20 FEVRIER

 

 

Dans le cadre de la semaine anti-coloniale qui a lieu du 16 février au 3 mars, l’AMDH-Paris/IDF vous convie à une projection d’un film sur Abdeldrim El Khattabi, suivi d’une conférence-débat sur le thème :

 

Le Mouvement Marocain du 20 Février au miroir du résistant de la guerre du Rif, Abdelkrim El Khattabi

 

La figure d’Abdelkrim a laissé un héritage grandiose, en terme de pensée politique vivace, très actuelle et qui ne meurt jamais, il fut un penseur et un praticien. Toute sa pensée politique, il l’a mise en pratique pour refuser la domination et la répression étrangère. Mohamed u Abdelkrim, de son vrai nom a su être un fédérateur, d’abord des tribus rifaines (serment de Adrar El Qama), qui avaient pour habitude une pratique séculaire, celle de la vendetta, la vengeance en l’absence de lois qui gèrent les relations inter tribales à cette époque. Ensuite, son rôle de fédérateur eut un impact à un niveau supranational entre tous les pays d’Afrique du Nord, puis à un niveau international, contre l’injustice dans une période historique où les empires coloniaux occidentaux à l’apogée de leur puissance militaire se partageaient le monde.

 

Il a joué un rôle déterminant dans le fait d’attiser la flamme maghrébine, la formation des résistants pour combattre et bouter le colonisateur hors d’Afrique du Nord, il a toujours pensé à ce que l’instruction, la discipline et l’organisation sont la seule arme contre l’occupant, sans laquelle un peuple opprimé est condamné à dépérir, ou pour le moins à rester sous le joug des plus forts. Pour lui, la force d’une occupation étrangère gisait dans cet élément, l’organisation grâce à cela, elle dépasse ses dominés.

 

Avec peu de moyen, Mohamed u Abdelkrim a su échafauder une stratégie pour vaincre cet occident puissant, celui des avions, des bateaux et des armes sophistiquées, sans commune mesure avec celles de la résistance. A tel point qu’il est considéré comme le précurseur de la guérilla moderne et l’inspirateur des stratégies de Hô Chi Minh ou de Che Guevara.

 

Avec un projet de société et une vision politique clairement définie, pour refuser la domination et rester libre, il est l’homme de l’engagement politique sincère et continu, aspirant à la liberté, la justice et la prospérité pour son peuple. La figure d’Abdelkrim, toute sa vie durant, est celle d’un homme qui était dans le consensus, le partenariat, la coalition dans l’esprit de réaliser la paix et la garder durablement, entre les tribus rifaines et par la suite entre les dirigeants politiques maghrébins de l’époque, mais aussi, une fois l’indépendance octroyée, il fut la référence pour les résistants partout au Maroc, qui voulaient une indépendance réelle, acquise dignement.

 

Dans le sillage des révolutions dans le Maghreb et le Machrek qui ont emporté quelques dictateurs et ont fait vaciller d’autres, les marocains, se sont soulevés massivement en Février 2011 contre l’autoritarisme, le despotisme et toutes ses conséquences que sont la violation des droits de l’homme et les injustices sociales et économiques. Depuis, ils n’ont cessé de réclamer un véritable Etat de droit, et de façon déterminée, ils ont brisé tous les tabous et toutes les sacralités. Ce processus de lutte irréversible puise une bonne part de sa force dans la révolution rifaine et l’esprit de celui qui l’a grandement et internationalement incarnée à savoir Abdelkrim El Khattabi. Car déjà en 1920, ce dernier en se soulevant contre la coalition coloniale franco-espagnole, se battait pour la dignité du peuple marocain, mais également pour vaincre le sous-développement, l’ignorance, l’exclusion et la pauvreté.

 

18h au 17 rue Léopold Bellan 75002 Paris. Projection d’un Film de Daniel Cling « Abdelkrim et la la guerre du Rif »

 

Intervenants :
- René GALLISSOT, historien et professeur émérite
- Abdelhamid AMINE, vice-président de l’AMDH et coordinateur adjoint du CNAM du 20 Février
- Militant du Mouvement du 20 Février

 

Info & contact :

 

E-mail : amdh.paris@gmail.com

 

Blog : www.amdhparis.org

 

Facebook : https://www.facebook.com/AmdhParis

 

Twitter : https://twitter.com/AMDHPARIS

 

18H30
Centre Culturel Algerien
171 rue de la Croix Nivert 75015

 

 

Rencontre avec Mohamed MECHATI autour de son ouvrage « Militant de l’indépendance algérienne, mémoires 1921 -2000 », suivie d’une vente dédicace de l’ouvrage …
Extrait de quatrième de couverture de « Militant de l’indépendance algérienne, mémoires 1921 -2000″. Préface de Daho Djerbal

Mohamed Méchati nous donne l’un des rares écrits sur la phase préparatoire, militaire et politique, de la guerre d’indépendance en Algérie et en France.
De Monte Cassino à Strasbourg, il a participé à la libération de la France, avant de devenir un acteur de premier plan du mouvement national algérien et il fut, jusqu’à son arrestation, un protagoniste essentiel du premier noyau FLN en France, la future Fédération de France. Il retrace, à travers son itinéraire politique et militant, l’évolution de la conscience nationale algérienne : membre de l’Organisation Spéciale (OS), structure clandestine armée du Parti du peuple algérien, il témoigne sur cette période charnière du passage de l’action politique à l’option de la lutte armée, devenue une exigence après les massacres de Sétif. Il s’agit d’un témoignage inédit sur le fonctionnement de l’organisation clandestine et la vie des militants. Inédite aussi l’évocation de la fameuse réunion des 22 qui prit la décision historique de déclencher la lutte armée. Compagnon des « Pères fondateurs » (Mohamed Boudiaf, Mourad Didouche, Larbi Ben M’hidi…), Mohamed Méchati montre leur personnalité, leur héroïsme, mais aussi leur ego et les premières dissonances au sein de l’équipe qui prit en charge le destin national algérien en allumant la mèche du 1er novembre 1954.

Histoire d’un homme, histoire d’un peuple.

19h : De la difficulté d’avoir »le cul entre deux chaises » en France

ou des rapports contrariés entre universalisme républicain à la française et prise en compte des discriminations croisées

Débat proposé par Total respect/Tjenbé Rèd

La Mutinerie

176/178 rue Saint Martin

75003 Paris

M° Rambuteau ou Châtelet

JEUDI 21 FEVRIER

Hommage à Manouchian

 

Manouchian, toujours présent !
Rassemblement jeudi 21 février 2013, à 12h devant le 11 rue de Plaisance, 75014 Paris
Le 21 février 1944 les nazis assassinaient un groupe de 23 résistants de la Main-d’Oeuvre Immigrée, arméniens, juifs polonais, juifs hongrois, espagnols, italiens, dirigé par le résistant communiste arménien. Manouchian et resté dans l’histoire sous le nom de » l’Affiche Rouge ». Le groupe Manouchian combattait le fascisme, le racisme, le nationalisme Il défendait l’esprit universaliste de la révolution française et de la Commune de Paris qui avaient intégré des militants politiques étrangers comme combattants de la République. Dans les années cinquante et soixante, le 21 février était devenu la journée anticolonialiste et antiimpérialiste, soulignant le droit des peuples à disposer d’eux mêmes. L’association « Sortir du colonialisme » organise chaque année la semaine anticoloniale et antiraciste. Cette semaine, créée par un grand nombre d’organisations associatives, syndicales et politiques après 2005, se veut l’héritière de la journée anticoloniale organisée durant deux décennies pour commémorer ce mouvement de fraternité exceptionnelle entre français et immigrés symbolisés par le groupe FTP – MOI. , incarné par Missak Manouchian Depuis 2005 l’esprit de Manouchian, l’esprit de la Fraternité entre français et immigrés est depuis le début le ciment de la semaine anticoloniale et antiraciste.
Nous voulions reprendre cette tradition en l’inscrivant dans l’actualité : La lutte contre les occupations illégales de la Palestine au Sahara Occidentale, le soutien aux résistances des peuples du Kurdistan au peuple Tamoul, mais aussi en France, encore aujourd’hui, la traque des parents et des enfants d’immigrés, la chasse aux sans papiers, le délit de faciès, les expulsions de demandeurs d’asile, les camps de rétention, l’utilisation des étrangers comme des boucs émissaires. Dans cette période troublée, marquée par la montée de l’extrême – droite, du populisme et de l’intégrisme, Missak et Mélinée Manouchian et leurs camarades assassinés parce qu’ils étaient immigrés, internationalistes, militants communistes et amoureux de la France, représentent les valeurs que la semaine anticoloniale et antiraciste souhaite promouvoir : liberté, égalité, fraternité, justice sociale, antiracisme.
Nous voudrions sur Paris leur rendre un hommage annuel, en dehors de la traditionnelle cérémonie des anciens combattants au cimetière d’Ivry et à laquelle nous participons. Missak Manouchian et son épouse Mélinée, s’installèrent 11, rue de Plaisance dans le 14e, en 1941. Ils y vécurent jusqu’à leur arrestation le 16 novembre 1943. C’est donc là que nous vous donnons rendez vous pour rendre hommage à ces combattants de la liberté.
Association « Sortir du colonialisme »

19h Identité basque dans l’état français en 2013

proposée par deux associations de solidarité avec le Pays Basque (CSPB et LOKARRIA) :

Avec Jean Pierre MASSIAS Professeur de Droit public à la faculté pluridisciplinaire de Bayonne, spécialisé dans les transitions démocratiques et dans les sorties de crise.

Eneritz ZABALETA doctorant en Droit à la faculté de Bayonne et travaillant sur le statut juridique de la langue basque sur le territoire français et la présence de responsables d’associations militant pour la langue basque.

Salle des Expositions

8 rue de la Banque 75002 Paris

M° Bourse

19h Pratiques d’émancipation sociale dans le cadre de la lutte anticoloniale et du post colonialisme. Le 33 rue des Vignoles, un lieu de la lutte internationaliste.

 

 

19h – Ouverture des portes 19h15 – Présentation de la Semaine anticoloniale par l’association « Sortir du Colonialisme » et le Secrétariat international de la CNT 19h30 – Projection du documentaire : « Un aller simple pour Maoré », un film d’Agnès FOUILLEUX sur Mayotte et les Comores 20h30 – Intervention de Jean-Pierre Biondi, auteur de « Clio et les Grands-Blancs – la décolonisation inachevée » (Ed. Libertalia) – http://editionslibertalia.com/Clio-… [ Historien, journaliste (Combat, Franc-Tireur, ORTF), militant anticolonialiste né en 1929, Jean-Pierre Biondi a été le témoin direct de la décolonisation au Maghreb et en Afrique de l’Ouest. Il est l’auteur de plusieurs essais dont 16 pluviôse An II. Les colonies de la Révolution (Denoël, 1989) et Les Anticolonialistes. 1881-1962 (Robert Laffont, 1992), ainsi que d’une étude sur Léopold-Sédar Senghor (Denoël, 1993) auprès duquel il a travaillé. ]

21h – Interventions du Syndicat Unifié du Bâtiment (SUB-CNT) sur « le travail du syndicat pour l’émancipation sociale des travailleurs immigrés dans les métiers du bâtiment », de la Commissions locaux sur « l’importance historique du 33 rue des Vignoles dans les luttes internationalistes » et des membres du Secrétariat international de la CNT sur « les bases de notre internationalisme et de notre anticolonialisme en tant que syndicat de lutte de classes ».

Tables de presse + Bar + Restauration rapide (en soutien à la défense des locaux CNT du 33 rue des Vignoles)

Organisé par l’Union régionale CNT de la région parisienne (www.cnt-f.org/urp) et le Secrétariat international de la CNT www.cnt-f.org/international

CNT 33 rue des Vignoles

75011 Paris M° Avron

19h30 La Mise en procès Du Code Noir aux Lois CESEDA en passant par le Code de l’Indigénat Suivie d’un débat avec Olivier Lecour Grandmaison Durée 1H40 sans le débat. Tarifs : 12€ plein tarif et 8€ tarif réduit.

Lavoir Moderne Parisien

35 rue Léon Paris 18è

Métro Château Rouge

VENDREDI 22 FEVRIER

 19h Mémoire de la colonisation et rôle de la France en Palestine

Annulé

19h : Assemblée des peuples sans Etat Académie des arts et culture du Kurdistan

16 rue d’Enghien Paris 10è

M° Strasbourg St Denis ou Château d’eau

19h30 La Mise en procès Du Code Noir aux Lois CESEDA en passant par le Code de l’Indigénat

Suivie d’un débat avec Olivier Lecour Grandmaison historien et Louis-Georges Tin Président du CRAN, Maître de conférence à l’Université d’Orléans

Durée 1H40 sans le débat. Tarifs : 12€ plein tarif et 8€ tarif réduit.

Lavoir Moderne Parisien

35 rue Léon Paris 18è

Métro Château Rouge

17h-22h Quelle est la situation des foyers de migrants ? COPAF (Collectif pour l’avenir des foyers)

126 rue de l’Université Paris 75007

M° Assemblée Nationale ou Invalides

SAMEDI 23 FEVRIER

12h00 à l’Institut des Cultures d’Islam – 19/23 rue Léon – Paris 18è 

Chroniques des luttes contre les crimes racistes ou sécuritaires, contre la hagra policière et judiciaire (des années 1970 à aujourd’hui)

« Que justice soit faite » : après chaque drame, familles et ami-e-s des victimes de crimes racistes ou sécuritaires sont partagés entre douleur et révolte, ils sont aussi tentés de croire à une justice immanente, à une réparation symbolique pour la vie irrémédiablement volée. Mais ils (re)découvrent alors la hagra – le mépris et l’injustice – d’une société fière d’afficher les principes d’égalité mais qui, en pratique, se crispe dans le déni de ses discriminations sociales ou racistes systémiques et qui, pour se couvrir, peut aller jusqu’à absoudre un « homicide excusable » lorsqu’un policier tue d’un tir dans le dos.

Paroxysme d’une expérience vécue au quotidien, cette hagra constitue bien souvent le point de départ d’une prise de conscience politique et de formes d’organisation autonomes, d’une expression culturelle foisonnante et de nombreuses mobilisations collectives, notamment dans les quartiers populaires, pour obtenir « vérité, justice, reconnaissance » et pour inscrire la mémoire des disparus dans la mémoire collective.

Ce document propose une plongée dans certaines de ces luttes, du point de vue des acteurs et actrices, en s’appuyant sur leurs propres archives politiques ou culturelles (chansons, journaux, tracts, dessins, affiches, émissions de radios libres, théâtre, films etc.) : il remémore ainsi l’action des Copains de Kader à Vitry et celle des ami-e-s de Lahouari Ben Mohamed à Marseille ou l’autodéfense antifasciste à Bondy au début des années 1980, revient sur la genèse de la marche pour l’Égalité et contre le racisme de 1983, sur les mobilisations pour Malik Oussekine et Abdel Benyahia, Aïssa Ihich et Youssef Khaïf à Mantes-la-Jolie, en passant par Djillali Ben Ali et Mohamed Diab au début des années 1970. Il se conclut par un rappel des révoltes de l’automne 2005 consécutives à la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy-sous-Bois et s’interroge sur la coexistence entre critique radicale et réformisme pragmatique au sein de mobilisations qui cherchent à mieux se coordonner.

« Rengainez, on arrive ! » – un des cris de ralliement de la marche pour l’Égalité –, souligne les attentes, les dynamiques internes, les acquis et les limites ou contradictions de ces luttes. Sans complaisance donc avec « la part de bluff » propagandiste, ces chroniques entendent renouer avec la pratique militante du bilan autocritique, pointer les apparitions médiatiques spectaculaires mais éphémères, le « travail d’agitation politique sans suite », les analyses générales surdéterminées par une dénonciation incantatoire sans s’attacher aux réalités complexes et aux singularités de chaque situation. Avec comme perspective de creuser des pistes pour constituer des rapports de force.

13h-18h BLACK HISTORY MONTH 2013

Le mois de février est à l’international le Mois de l’Histoire Noire (« Black History Month » – BHM), c’est à dire le mois de la restauration de la conscience historique des personnes d’ascendance africaine du continent et de la diaspora.

Il coïncide en France avec l’organisation par l’association « Sortir du Colonialisme » de « La semaine anticoloniale » dont les évènements s’échelonnent cette année du 16 février au 03 mars 2013

Alors que l’année 2013 marque l’entrée dans la première décennie des personnes d’ascendance africaine (Diaspora noire) proclamée par les Nations Unies en application du Plan d’Action de la Conférence de Durban (2001), des organisations organisatrices du BHM proposent à « Sortir du Colonialisme » d’insérer cette année en France cet évènement du BHM dans la programmation de la semaine anti-coloniale, afin de développer des passerelles entre militants.

C’est dans cette perspective, qu’une des thématiques du BHM retenue cette année porte sur le colonialisme français. Pour couvrir 400 ans d’histoire, de la Royauté à la République, l’intitulé retenu est : « SORTIR DU COLBERTISME »

Pour traiter des plans français de colonisation, d’extermination, de déportation, de déshumanisation, de rançonnement, de spoliation, d’exploitation, d’assimilation etc. ainsi que des insurrections, des abolitions et décolonisations, et des discriminations au passé et au présent, à l’encontre des populations noires

COLLECTIF D’ASSOCIATIONS signataires du Black-History-Month 2013

- ANC/BAN : Alliance Noire Citoyenne / Brigade Anti Négrophobie

- C-O10MAI : Comité d’Organisation du 10 Mai (IdF)

- Collectif du 10 Mai : (Nantes)

- MIR France : Mouvement International pour les Réparations

- V-V : Collectif Vies Volées (France)

Bourse du Travail

85 rue Charlot

75003 Paris

M° République ou Filles du Calvaire

18h – théâtre et poésie
PRINCESSE DE TERRE BRÛLÉE

écriture, adaptation et mise en scène Angelo Destin et Mathieu Gabard

avec Rémi Laurent, Fabian Charles, Judith Lurcel, Alain Trécile et Marie-Emilie Alaphilippe

avec la collaboration de l’EISPI -Ecole Internationale Supérieure de Poésie Intercontemporaine et les Mardis du Petit Lectorat durée 45 min

Des soldats de l’ONU distribuant en douce des armes à des gangs, une ONG incapable de construire un pont qui tienne, un pays voisin pilleur, une île, Haïti, bien plus agitée par la catastrophe de l’économie et de la géo-politique internationales que par les catastrophes naturelles.

Sur cette terre méprisée et vandalisée, des sans-sou, des exclus, des bandits, des soldats-poètes, des anciens paysans, des hommes, des femmes, des enfants, cherchent à refonder l’espoir, une rose morte à la main pour convoquer la pluie porteuse des jaillissements à venir, qu’elle s’insinue dans la terre, et que, grosse des élixirs en marche, elle dispense son charme magnétique, pour qu’enfin les colons masqués cessent d’entretenir ce jardin de brûlures.

19h Femmes en résistance : Sahara Occidental Mis en scène par Elodie Fischlenski, Tunisie, RDC (AFASPA)

 

« FEMMES EN RÉSISTANCE » De Djibouti au Sahara Occidental en passant par la République Démocratique du Congo, elles résistent à l’oppression et préparent l’avenir. L’AFASPA vous invite à une soirée qui leur est consacrée à Institut des Cultures Islamiques 19 rue Léon Paris 18ème (métro Château rouge) Au travers de témoignages, de musiques et de chants, de l’adaptation scénique d’une interview réalisée et jouée par de jeunes comédiennes et comédiens, intervenantes et participants mettront en lien ces luttes et résistances de femmes, ferment du devenir du continent.

ICI 19 rue Léon 75018

M° Château Rouge ou La Chapelle

 

 

19h30 La Mise en procès Du Code Noir aux Lois CESEDA en passant par le Code de l’Indigénat Suivie d’un débat avec l’historien Olivier Lecour Grandmaison et Louis-GeorgesTin Président du CRAN, Maître de conférence à l’Université d’Orléans

Durée 1H40 sans le débat. Tarifs : 12€ plein tarif et 8€ tarif réduit.

Lavoir Moderne Parisien

35 rue Léon Paris 18è Métro Château Rouge

DIMANCHE 24 FEVRIER

13h30-18h

 

Les organisations syndicales membres de la PSNSE (Plateforme des Syndicats des Nations Sans Etats) seront présentes à cette rencontre des dernières colonies françaises et feront état de leurs luttes, notamment contre une double domination :

- contre la logique de l’argent roi qui découle de la domination capitaliste, donc pour défendre et améliorer les conditions de vie et de travail des salariés, des chômeurs, des jeunes…

- contre l’étreinte sociale et économique liée à la domination de type colonial subie par chacun de nos peuples. Dans des conditions historiques, politiques, institutionnelles, très différentes pour les uns et les autres, nous avons l’ambition d’agir en tant que syndicat pour associer de manière « indissoluble et complémentaire » ces deux dimensions du combat de nos peuples, la lutte de libération sociale et la lutte de libération nationale, afin d’affirmer le droit de nos peuples à disposer d’eux-mêmes.

Les organisations de la PSNSE présentes lors de cette rencontre évoqueront leurs avancées, leurs difficultés et ce qu’elles attendent les unes des autres, en particulier lorsqu’elles sont confrontées aux mêmes conditions administratives, réglementaires, institutionnelles imposées par un même Etat dominant.

L’UGTG (Guadeloupe), l’UGTM (Martinique), SLB (Bretagne), LAB (pays basque), le STC (Corse), USTKE (Kanaky) sous domination de l’Etat français, donneront en introduction un exemple récent de leur combat pour une véritable représentativité (élection dans les TPE) et pour une réelle défense de l’emploi (accord « flexisécurité »).

- Une large place sera consacrée à la lutte des travailleurs guadeloupéens avec la venue du représentant de l’UGTG. L’UGTG étant victime d’une forte répression anti-syndicale, alors que les accords issus du combat du LKP de 2009 ne sont toujours pas appliqués.

- Quant à Mayotte, après la mascarade de sa départementalisation par la France, au mépris du droit international, cette île comorienne évoluerait vers un statut de RUP (Région Ultra Périphérique) … Le peuple maori continue de se soulever contre la vie chère, tandis que le visa criminogène de Pasqua-Balladur (instauré en 1995) continue de faire des victimes comoriennes (plus de 10 000 morts dans le bras de mer entre les îles de Mayotte et d’Anjouan) !

- En kanaky, Le processus d’indépendance gagne du terrain, le drapeau KANAKY flotte désormais au côté du drapeau tricolore. Les transferts de compétences de l’état français à l’île s’enchaînent, et doivent être achevés avant 2014, cette date signifie la fin de l’accord de NOUMEA. Le référendum d’autodétermination doit avoir lieu entre 2014 et 2018. Mais la population kanak est minoritaire sur sa propre terre, et les formations de cadres traînent. Les flux migratoires prennent des proportions alarmantes depuis quelques années. Les inégalités sont de plus en plus criantes. Les mines de nickel exploitées par des multinationales, sont loin de profiter à des populations kanak et océaniennes de plus en plus dépourvues.

Salle Jean Dame

17 rue Léopold Bellan 75002 Paris M° Sentier

LUNDI 25 FEVRIER

9h-18h Tribunal de la Dette Haïtienne

126 rue de l’Université Paris 75007

M° Assemblée Nationale ou Invalides

19h Projection débat : El Problema Présenté par les Amis de la RASD République Arabe Saharaouie Démocratique

Salle des Expositions

8 rue de la Banque Paris 2è M° Bourse

MARDI 26 FEVRIER

12h

Dans le cadre de la Semaine anticoloniale et antiraciste, le Cedidelp, en partenariat avec De la Plume à l’Ecran, vous invite au Brunch Anti-Colonial le mardi 26 février 2013 à 12h30

au CICP – Cafétéria « L’Internationale »
21ter rue Voltaire – 75011 Paris
M° Rue des Boulets – Nation

Entrée Libre

Projection du film « La Palabra del Agua », de Ulises Chavez Pacheco et Victor Guzman Cuevas (2008, 36mn).

Le projection sera suivie d’un débat sur les médias communautaires et autochtones avec Nils Solari (membre du CA d’Acrimed), Sophie Gergaud (Cedidelp et De la Plume à l’Ecran) et Sylvain Duez-Alesandrini (CSIA-Nitassinan).

En savoir plus : www.cedidelp.org/spip.php ?ar…

18h30

HOMMAGE A RENE VAUTIER

Projection du film « Avoir 20 ans dans les Aurès » de René Vautier

Suivie d’un échange avec Vincent Glenn, cinéaste, Alain Ruscio, historien, Rosa Moussaoui, journaliste à L’Humanité

Alain Ruscio et Rosa Moussaoui dédicaceront leurs ouvrages

Au siège du PCF-Espace Niemeyer
2 place du Colonel Fabien 75019 – métro Colonel Fabien (ligne 2)

Merci de vous inscrire auprès de : mparmigianni@pcf.fr

19h : Soirée de solidarité avec le peuple Tamoul du Sri Lanka
Projection d’un film long – métrage Tamoul

AANIVAER

La projection sera suivie d’un débat autour de ce long métrage dont le scénario est fondé sur une histoire vraie. Le tournage a été réalisé tandis que l’armée Sri Lankaise continuait le génocide contre le peuple Tamoul. AANIVAER (Racine) est un film de long – métrage tourné et réalisé dans la partie tamoule de l’île du Sri Lanka. Il raconte une histoire d’amour en Eelam Tamoul tandis que les turbulences de la vie politique menacent l’existence même des Tamouls de l’île. Aanivaer est une oeuvre du cinéaste J. Mahendran. Le film est interprété par les acteurs Nandha, Madhumitha et Neelima Rani pour les rôles principaux. Distribué par une société indépendante, Thiraikkann, le film a déjà été présenté avec succès aux publics de la diaspora tamoule du Canada et du Royaume Uni. Il est également projeté en Inde. la bande son a été composée par Satheesh.

SYNOPSIS L’histoire d’amour AANIVAER commence avec l’arrivée à Omantai, dans le Vanni, d’une journaliste de l’Inde du Sud, qui avait déjà visité le Sri Lanka pour recueillir des informations et faire des photographies pour un magazine indien. Les événements qui se déroulent dans le film par la suite sont mêlés à des flashbacks. Ceux – ci racontent la façon dont une jeune fille, Krishanthy, a été maltraitée, violée et assassinée tandis qu’elle se rendait à l’école. Ils racontent aussi des scènes pathétiques de l’exode de Tamoul de Jaffna et Kilinochchi à Vanni, qui rappellent le grand exode des temps bibliques. L’aspect le plus émouvant du film est ce qu’il exprime indirectement sur l’attitude politique et sociale des dirigeants cinghalais contre le peuple tamoul. Bien que ce soit le premier long métrage filmé dans la patrie des Tamouls dans l’Eelam, avec des moyens très limités, le réalisateur a réussi une oeuvre atypique. « AANIVAER » a brillamment prouvé que les films peuvent transmettre des messages tout partant d’une histoire quotidienne.

Que fait la Justice Internationale face au drame vécu par le peuple tamoul du Sri Lanka ? C’est une question ! Qui protégé les responsables des crimes ? * Venez débattre autour ce film après la projection !

Une projection – débat organisée avec le concours du périodique mensuel de la communauté tamoule

விடுதலை – Liberté
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Salle Jean Dame

17 rue Léopold Bellan 75002 M° Sentier

19h Madagascar : 1947 le massacre occulté

Dionyversité

9-11 rue St Génin

M° Porte de Paris

MERCREDI 27 FEVRIER

19h RENGAINEZ… « l’Ordre français » ! au Lieu Dit,

6 rue Sorbier 75020 Paris – métro Ménilmontant

dans le cadre de la semaine anticoloniale et antiraciste Soirée projection autour de Douce France la Saga du mouvement beur, film de Mogniss H. Abdallah ( 1993 – 69 mn ) – production agence IM’média

et en avant-première 17 octobre 1961, l’Ordre français de Jean-Jacques Béryl ( 2013 – 55 mn ) – production Blue Méridien Débat en présence des réalisateurs

RENGAINEZ… « l’Ordre français » ! 30 ans après l’arrivée euphorique de la Marche pour l’égalité et contre le racisme, le 3 décembre 1983 à Paris, Douce France la Saga du mouvement beur permet de se remémorer cet événement historique, de (re)découvrir le contexte des années 80 dans lequel il a évolué, et ce qu’il en est advenu du dit « mouvement beur ». Le film se clôt sur le cycle de révoltes qui éclate en banlieues au début des années 90, le plus souvent suite au meurtre d’un jeune par un policier, comme celui de Youssef Khaïf à Mantes-la-Jolie le 9 juin 1991. Simultanément, une nouvelle génération de militant-e-s découvre les luttes des aîné-e-s : dans le cercle familial, des parents parlent ainsi de leur terrible expérience des manifestations algériennes culminant le 17 octobre 1961 à Paris, avec des centaines de tués ou de blessés, des milliers d’arrestations et d’expulsions… En 2001, 40 ans après ce massacre, une plaque à la mémoire des victimes est posée sur le pont St-Michel à Paris, en présence de nombreux militant-e-s qui oeuvrent pour une reconnaissance publique du crime d’Etat commis ce 17 octobre 1061. Des contre-manifestants d’extrême-droite emmenés sous la houlette de Bruno Megret du MNR font alors irruption en s’écriant : « Cette plaque n’a pas lieu d’être, au moment où des policiers sont assassinés dans les banlieues, c’est ceux-là que nous on respecte ». Plongé dans la mêlée, Jean-Jacques Béryl capte caméra au poing la confrontation. Avec 17 octobre 1961, l’Ordre français « , il réalise un film, selon Jean-Luc Einaudi, « qui permet de percevoir le caractère conflictuel du rapport à ces événements (durant toutes ces années) mais aussi le cheminement du processus de reconnaissance » . La hargne des zélateurs de la police dit aussi combien s’entremêle ici histoire passée et présente, mais aussi jusqu’où peuvent conduire des amalgames entretenus, volontairement ou non : la commémoration du 17 octobre 1961 a lieu un mois après le 11 septembre, et quinze jours après le procès à Versailles acquittant le policier -pourtant reconnu coupable- qui a tué Youssef Khaïf. Bruno Megret lui-même s’était rendu au tribunal pour soutenir le meurtrier. Une certaine presse a délibérément présenté la victime, Youssef Khaïf, comme un « tueur de flic ». Avec ou sans démenti, cette contre-vérité infâme s’est installée dans nombre d’esprits chauvins, confortant l’atemporelle revendication sécuritaire d’une « légitime défense » a priori, qui s’apparente à un « permis de tuer ». « Stop. Rengainez, on arrive ! La chasse est fermée », s’exclamaient en 1983 les Marcheurs pour l’égalité. Le message, repris par Mogniss H. Abdallah comme titre de son nouveau livre -publié aux éditions Libertalia- qui chronique les luttes contre les crimes racistes ou sécuritaires depuis les années 70, reste plus que jamais d’actualité…

Délégation de solidarité avec le Sahara occidental devant le ministère des affaires étrangères.

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